Album Peau de chagrin - textes

Durée 4:18

Peau de chagrin (Paroles et musique de Michel Propilosky)

Toute ressemblance nie l'évidence Il faut bien voir les différences, et reconnaître sous tes plis, toutes les rides et marques de vies. Tiens-moi la main, je t'en supplie, encore une fois ma petite chérie. Un petit lifting pour voir demain, tout ça ce n'est que de la peau de chagrin, peau de chagrin Toute différence prouve l'évidence. Il faut bien voir ces ressemblances. Faites de Silicones Parties et envoyer d'autres séries. De ton épiderme que tu tiens ,mais qui te l'a enlevé de tes reins. Tiens-moi la main, je t'en supplie , encore une fois mon petit chéri. Un petit lifting pour voir demain. Tous ça ce n'est que de la peau de chagrin. Toute imprudence fait l'existence. Il faut bien voir notre impatience, à vouloir rester celui, qui n'a jamais vraiment grandi. Tiens-moi la main, je t'en supplie, encore une fois ma petite chérie. Un petit lifting pour voir demain, tout ça ce n'est que de la peau de chagrin De la peau de chagrin.

Durée 2:56

Série noire (Paroles et musique de Michel Propilosky)

Le vieux de la rue Saint Lazare, est rentré chez lui très tard. Il a posé sans le vouloir , dans la cuisine sur le comptoir, un fichu cafard, tout noir, tout noir. Le vieux de la rue Saint Lazare, était tous les jours en retard. Il a renversé son café noir Puis c'est vu là dans le marc Dieu qu'il était tout noir tout noir. Le vieux de la rue Saint Lazare Il a commis sans le vouloir, une suite de séries noires, c'est comme dans les vrais polars Le vieux avait un beau costar tout noir tout noir. Le vieux de la rue Saint Lazare, est tombé là dans le soir, puis a chopé un vieux rasoir pour mieux s'ouvrir la mémoire, son sang était tout noir tout noir Adieu mon vieux, adieu mon vieux.

Durée 4:35

Yoyo (paroles et musique de Michel Propilosky)

J'ai acheté un beau vélo, avec des tas de plateaux. Je monte et je descends la campagne environnante. Mais qu'est ce que je suis content. Je déboule et puis je roule. Comme un fou comme un maboule. Sur ce superbe engin , je suis enfin comme un martien. Je lâche les deux mains. Je fais le yoyo quand je remonte avec toi. Je fais le yoyo quand tes yeux sont loin de moi. On ne peut rien y faire ce jeu est un vrai enfer, de descendre aussi bas. Je fais le yoyo quand, tes yeux sont loin de moi. Je fais le yoyo quand je suis loin de tes bras. On ne peut rien y faire ce jeu est vrai un enfer, de remonter comme ça. J'ai acheté une belle auto, avec des tas de cadeaux. Y a des options partout, mais je ne suis pas content du tout. Je veux rouler c'est tout. Je déboule et puis je roule, comme un fou comme un maboule. Sur ce superbe engin, je suis enfin comme un martien. Je lâche les deux mains. Je fais le yoyo quand je remonte avec toi. Je fais le yoyo quand tes yeux sont loin de moi. On ne peut rien y faire ce jeu est vrai un enfer, de descendre aussi bas. Je fais le yoyo quand, tes yeux sont loin de moi. Je fais le yoyo quand je suis loin de tes bras. On ne peut rien y faire ce jeu est vrai un enfer, de remonter comme ça. J'ai acheté un vieux rafiot, avec un tas de boulots. Je vais quitter la terre alors que j'ai le mal de mer. Mais qu'est ce qu'on peut y faire. Je déboule et puis je coule. Comme un fou comme un maboule. Sur ce superbe engin, je suis enfin comme un marin. Je n'ai plus peur de rien. Je fais le yoyo quand je remonte avec toi. Je fais le yoyo quand tes yeux sont loin de moi. On ne peut rien y faire ce jeu est vrai un enfer, de descendre aussi bas. Je fais le yoyo quand, tes yeux sont loin de moi. Je fais le yoyo quand je suis loin de tes bras. On ne peut rien y faire ce jeu est vrai un enfer, de remonter comme ça.

Durée 3:52

Ma chemise en soie (Paroles et musique de Michel Propilosky)

J'ai tout donné dans ce métier, des coups de spleen et des joies. J'ai tout donné dans ce métier, de la sueur froide et des regrets. Mais cette fois-là, vous n'aurez pas, ma chemise en soie. J'ai bourlingué dans ce métier, de ville en ville et sans compter Et sur la route quand je traçais, j'ai fait du stop, oui je crois. Mais cette fois-là, vous n'aurez pas, ma chemise en soie. J'ai traversé dans ce métier, des jours de blues et enchantés. Et j'ai tout fait pour préserver, mon âme en peine et tous mes droits. Mais cette fois-là, vous n'aurez pas, ma chemise en soie. J'ai tout donné dans ce métier, accords et riffs, tout à la fois. J'ai entendu dans ce métier, des décibels faire leurs lois. Mais cette fois-là, vous n'aurez pas, ma chemise en soie

Durée 3:16

Dis la mer (paroles et musique de Michel Propilosky)

Dis la mer, quand tu t'endors sous le soleil levant. Toi tu pousses ta couverture, tu passes devant. Le sable est mille pores de ta peau, faut croire. Les galets roulent à tes pieds, Dans le soir. Lames de fond, font l'âme. Dis la mer, quand ton corps est tout près de moi. J'aime encore une fois, me jeter dans tes bras. Tes yeux ont ramassé, tant d'étoiles, faut voir. Ton sang a coulé, dans mille veines d'espoir. Vagues à lames font l'âme. Dis la mer, quand tu te réveilles , sur ton soleil couchant. Dis la mer, ta couverture Te passe devant. Dans tes mains cachées, tu serres tes poings noirs. Les bateaux cassés, font ton désespoir. Les âmes vagues font l'âme.

Durée 4:31

Souviens toi (paroles et musique de Michel Propilosky)

Souviens toi que dans la plaine Ta main était dans la sienne Au loin, au loin, au loin Que l'on soit à Bruges ou à Vienne Toutes les plaines sont les mêmes Au loin, au loin, au loin Souviens toi (bis) Souviens toi que ce parfum qui traîne Tu l'as ramassé dans la plaine Au loin, au loin, au loin Souviens toi que dans la plaine Que ta main était dans la sienne Et dans sa haine, il a fabriqué dans sa plaine Le vent est arrivé et t'as dit, je t'entraîne Au loin, au loin, au loin Aller laisse-toi entraîner par le vent Il a la haine Il est passé dans la plaine Au loin, mais pas si loin, pas si loin, pas si loin Au loin, au loin, au loin Souviens toi Souviens toi que dans la plaine

Durée 3:06

Je suis mort (paroles et musique de Michel Propilosky)

Je suis mort ce soir dans la rue. j'ai pris une balle, un tir tendu. Je n'ai jamais eu de veine, ça m'a éclaté la cervelle. Je regarde mon corps étendu. Le réverbère de la rue a tout vu. Il me dit; je sais ce n'est que l'amour qui vient de te foudroyer.

Je suis mort ce soir dans la rue. J'ai pris une rafale, quand je l'ai vu. Je me suis décomposé et je n'arrive plus à me relever. Je regarde mon corps étendu. Le caniveau de la rue a tout vu. Il me dit; c'est ta passion qui vient de tirer sur ta raison.

Je suis mort ce soir dans la rue. Mon cœur est arraché et bien nu. Mes tripes sont à l'air et ma rate ne sait plus quoi faire. Je regarde mon corps étendu. Le macadam de la rue a tout vu. Il me dit; la mort dans l'âme que c'est ton sang qui tourne au drame.

Je suis mort ce soir dans la rue. Et maintenant je n'en peux plus. Ça m'a cassé le cerveau, il est resté sur le carreau. Je regarde mon corps étendu. Le trottoir de la rue a tout vu. Il me dit; que dans la ruelle, la mort est encore plus belle.

Je suis mort ce soir dans la rue. Cette nouvelle est vraiment peu connue. Si vous me croisez par là vous verrez les dégâts. Je regarde mon corps étendu. Le journal de la rue a tout vue. Il me dit; tu le fais exprès de faire fusiller.

Durée 2:49

Regarde ton reflet ( Paroles et musique de Michel Propilosky )

Regarde ton reflet dans ce miroir d'ombres. Qu'as-tu remarqué, dans cette pièce sombre. Pour traverser ce chemin les épreuves s'étirent et ont laissé pour demain des traces qui veulent fuir. Tu n'as rien compris maintenant, tu craches ta vie. Regarde ton reflet, dans ce miroir sombre. Tu peux distinguer des sillons qui font ondes. Tu te réveilles un beau matin, ton visage veut fuir, cette réalité sur toi, oui comment dire. Mais, tu n'as toujours rien compris, maintenant, tu craches ta vie. Regarde ton reflet sous cette pluie de nombres. Qu'as-tu observé pour ces années trop longues. En faisant des ricochets le miroir se déforme. Cette pierre que tu as lancée c'est ta continuité. Tu l'as bien compris, maintenant tu traces ta vie. Regarde ton reflet, dans ce miroir d'ombres. Tu as pu discerner de nouvelles formes. Ton passé s'est retrouvé oui, mais comment dire. Tu l'as bien accusé pour le reste à suivre. Tu l'as bien compris, maintenant tu traces ta vie

Durée 4:15

Garde lui (Paroles et musique de Michel Propilosky)

Si les discours sont vont aux loin. Dans toutes les brumes du matin. Tu peux lui dire encore enfin. Quelles se dissipent quand tu viens, quand tu viens. Si toutes les brumes du matin s'éteignent encore sur ton chagrin. Tu verras que demain enfin, si la terre ne veut plus rien. Alors tu agiras pour demain. Mais garde lui, encore une place, au soleil de ta vie. Garde lui encore, une trace sur sa peau encore meurtrie. Garde lui garde lui. Si la terre ne veut plus rien. Elle ne fait que pousser demain les brumes du petit matin. Dans ton coeur encore meurtri. Garde lui garde lui.

Durée 4:31

Goût d'été ( Paroles et musique de Michel Propilosky )

Sur la plage, de coppa cabana, J'ai tenté cette fois là de me reposer à cet endroit Très beau mais encombré comme tu le vois Mes pieds n'ont pas touché terre, Je n'ai simplement pas vu la mer Je suis parti à la campagne cette nuit, Pour échapper à tout prix à tous ces marchands de confettis Et j'ai tout de suite vite compris qu'ici il y avait trop de bruits Les mouches volaient, les oiseaux chantaient, ça suffit, je suis reparti. Goût d'été, ha les fameux congés payés. Goût d'été, faire une sieste quand on y pense. On se creuserait un peu la panse, quelle récompense. L'année d'après, ce que j'ai fait, J'ai chargé mon sac à dos et direction les Pyrénées. L'altitude et l'air frais ça me fera changer d'idées. Mais arrivé au sommet sans mon pull et sans gilet. J'étais givré et fatigué. Pour chercher la tranquillité, j'ai décidé cette fois là, D'amarrer mon hamac entre deux mats. Sur un bateau de petit format avec toi. Mais aussitôt qu'il est parti, les vagues m'ont sabotées ma petite nuit. Goût d'été, ha les fameux congés payés. Goût d'été, faire une sieste quand on y pense. On se creuserait un peu la panse, quelle récompense. Je suis revenu après chez moi dans cet immeuble du quartier d'en bas. Et là, j'ai découvert surpris, que j'avais un superbe lit. Et mon hamac était pourri et ma couverture de survie s'était déchirée, sans un bruit, sans un bruit. Goût d'été, ha les fameux congés payés. Goût d'été, faire une sieste quand on y pense. On se creuserait un peu la panse, quelle récompense.

Durée 3:58

Ta moitié (Paroles et musique de Michel Propilosky)

Écoute bien, petit, ce théorème. Tout nombre entier peut se diviser par sa moitié. Moi qui suis nul et zéro en maths. Je veux comprendre comment tu as trouvé ta moitié. Quand tu divises ta part d'égalité. Sans retenue, tu dois toujours compter sur ta moitié. Si tu trouves le demi de ta part entière. Tu ne fait que mémoriser l'ensemble de ta moitié. Si tu soustrais au premier degré. C'est une fraction enlevée de ta moitié. Quand l'hémisphère de ta machine à calculer. Fait reset au ratio de ta moitié. Si l'addition n'est pas trop compliquée. Multiplie tes chances encore par ta moitié, Oui, ta moitié. Mais mon producteur tourneur, celui qui regarde l'heure. M'a dit, casse ta chanson en deux. Fait un pont, ça coulera mieux. Si tu composes en racine carrée. C'est dur d'arrondir les angles de ta moitié. T'as la puissance et l'équation à développer. En résolution de l'identité de ta moitié. Et si tu mets tous ces chiffres en vrac. C'est le hasard qui retrouvera oui sa moitié. Écoute bien mon grand ce beau problème. Toute décimale a mal, de sa moitié. Je sais qu'un jour, elle risque de te manquer. Rappelle-moi alors ce que c'est, c'est ta moitié. Ta moitié

Durée 3:58

Boogie-Boude (Paroles et musique de Michel Propilosky)

As-tu vu ce boogie qui boude qui boude, du lundi au samedi. Le dimanche, il est cuit tu peux le mettre à la mode de la country. Il a des prédateurs qui savent chanter par cœur dans la semaine à toute heure. Ce bon vieux reggae nous dit, je suis fatigué le lundi en soirée. Mais le rapp lui répond, j'ai une solution le mardi, je monte le son. Toujours pas de place pour ce Boogie-woogie. As-tu vu ce boogie qui boude qui boude du lundi au samedi. Le dimanche, il est cuit tu peux le mettre à la mode de la country. Il a des prédateurs qui savent chanter par cœur dans la semaine à toute heure. Le rock à Billy nous dit, je suis casseur, le mercredi, je fais un malheur. Tandis que le jeudi, les blues bien aigris, ne dors pas la nuit. Toujours pas de place pour ce Boogie-woogie. As-tu vu ce boogie qui boude qui boude du lundi au samedi. Le dimanche, il est cuit tu peux le mettre à la mode de la country. Il a des prédateurs qui savent chanter par cœur dans la semaine à toute heure. Le gospel fait savoir que le vendredi soir, lui il chante l'espoir. Tandis que le disco répète aussitôt, le samedi, il fait trop chaud. Toujours pas de place pour ce Boogie-woogie. As-tu vu ce boogie qui boude qui boude du lundi au samedi. Le dimanche, il est cuit tu peux le mettre à la mode de la country. Il a des prédateurs qui savent chanter par cœur dans la semaine à toute heure.

Album est enregistré avec Pro Tools 5.1 sur iMac avec une MBox de Digidesing avec un micro BST Cardioid CD20 (Chant et guitare). Les arrangements et production sont réalisés en une semaine et par chanson. La chanson Série Noire est un hommage à Jacques Prévert pour avoir trouvé le nom de la collection créer par Marcel Duhamel. La chanson Yo-yo m'a toujours fait penser à Jacques Tati et Je suis mort, aux films de Jacques Audiard. Fin de compte cet album aurait dû s'appeller "Les Jacques"...